A- Les documents (j'en ai mis 10, c'est beaucoup pour le capes, mais certains sont redondants)
1- Extrait d'une carte Michelin (capture d'écran - https://www.viamichelin.fr/web/Cartes-plans)
2- Les grands projets dans les villes du Maghreb
(Raffaele Cattedra, « Chapitre I. Les grands projets urbains à la conquête des périphéries », Les Cahiers d’EMAM, 19 | 2010, 58-72)
L’avènement de l’urbanisme dit « de projet » constitue l’une des innovations majeures dans le champ de l’aménagement des grandes villes du Maghreb. Cette « démarche », qui ne peut être comprise indépendamment du procès de mondialisation, donne lieu depuis le début des années 2000 à une multiplication remarquable de « grands projets », les uns effectivement réalisés ou engagés, les autres, en grand nombre, simplement annoncés. […]
À s’en tenir aux effets d’annonce, aux protocoles d’accords signés, aux chantiers ouverts dans les différents quartiers, nous pouvons constater que, depuis la première moitié des années 2000, les grands projets urbains se sont affirmés comme une nouveauté dans les métropoles du Maghreb. Ils constituent un élément clé du discours sur la ville, en même temps qu’ils en marquent ses paysages. Expressions de la modernité triomphante — à moins que, plutôt, ce ne soit celles de la postmodernité ? — à l’heure de la concurrence entre les grandes villes sur la scène urbaine globalisée, les opérations qualifiées de « projet urbain » se sont multipliées.
Quelles que soient cependant les difficultés à fixer les choses, démesure et gigantisme constituent des traits communs de ces grands projets que l’on appelle aussi, parfois, « mégaprojets », « super-projets » « projet royal » ou encore « projet présidentiel ». Une autre caractéristique commune tient à ce que leur mise en œuvre et leur inscription dans l’espace « naviguent » souvent dans les méandres flous de la dérogation — par rapport aux documents et règlements d’urbanisme — et s’inscrivent donc dans le registre de l’exception. Ce sont ces grands projets qui font en sorte que les paradigmes urbanistiques prévalant à Dubaï, à Beyrouth ou dans d’autres grandes métropoles asiatiques — plus encore que ceux qui fondent le renouvellement urbain des grandes villes méditerranéennes ou européennes — semblent avoir trouvé leur place au Maghreb. À l’instar de Dubaï, ce genre de projets se décline — par fragments — dans les tissus des capitales et métropoles du Maghreb, au gré des marinas et des waterfronts, des hôtels de luxe et des résidences de haut standing, des « cités sportives » et des « cités internet », des technopoles et centres commerciaux, ou encore des « villes nouvelles », et il prête le flanc à la confusion entre dimension politique et management financier. […]
En Algérie, c’est surtout la remise à niveau de la capitale, après une décennie de crise, qui focalise les nouveaux investissements ; mais la ville d’Oran est aussi partie prenante. Le projet récréatif du front de mer de la Baie d’Alger, lancé en 2009, est initié par le groupe national Dahli (pour sa réalisation, un emprunt national obligataire a été lancé, ce qui est une grande première en Algérie). À ce projet s’ajoutent plusieurs autres opérations, mais qui, aux dernières nouvelles, seraient suspendues ou remises en cause (en partie comme conséquence de la crise financière mondiale) : réaménagement de la gare centrale, complexe touristique à l’ouest d’Alger, Parc Dounia, Grande Mosquée. La mise en œuvre de cet urbanisme de projet tend à systématiser des modes d’action dérogatoires. […]
Le réaménagement de la Baie d’Alger est une opération envisagée de longue date, au moins depuis les années 1980. Un réaménagement du front de mer est également prévu à Oran. […]
La création de technopôles — ou, plus exactement, de ce qui est qualifié de tel dans les documents de planification — constitue une autre modalité d’intervention susceptible d’avoir un impact sur les espaces périphériques. […] À Alger, la réalisation de la « ville nouvelle » de Sidi Abdellah, prévue par le SNAT 2025 pour contrebalancer les tendances à la concentration littorale et renforcer l’attractivité métropolitaine sur une base économique en s’appuyant sur les nouvelles technologies, prévoit entre autres la réalisation de plusieurs pôles (dont une zone d’activités dénommée « Technopôle de la Science et de la Recherche », une zone d’activités tertiaires et de services). […]
D’autres grands projets, d’une nature différente des précédents, concernent la création de grands équipements et, notamment, la réalisation d’infrastructures de transport de voyageurs (métro, métro léger, tramway, rocades…). Inutile d’insister sur les effets déterminants que ceux-ci peuvent avoir sur l’organisation spatiale des périphéries des grandes villes, surtout lorsqu’ils s’accompagnent de la modernisation ou de la restructuration des gares ferroviaires (Rabat-Salé, Casablanca, Fès, Alger, Agadir, etc.) et de la mise en place de plateformes multimodales. On constate que, sauf à Tunis pour le métro léger, une fois encore capitale « pionnière » en ce domaine, les projets de ce type, bien qu’étudiés parfois depuis plusieurs décennies, n’ont jamais débouché sur des réalisations concrètes avant les toutes dernières années. […]
La réalisation de « villes nouvelles » ou de « villes satellites » représente le dernier type de « grands projets » que nous avons identifié. La terminologie utilisée par les initiateurs de ces projets est assez mal fixée, et elle est rarement débattue. Tandis que la Tunisie n’est pas explicitement concernée par ce type de projet, au Maroc et en Algérie « après les Indépendances, l’édification de ce type d’habitat planifié a débuté par des opérations ponctuelles et de tailles variées, presque pionnières en la matière, mais généralement dépourvues de vision stratégique à l’échelle de l’aménagement du territoire national ». Au début des années 2000, l’Algérie et le Maroc marquent une inflexion dans la production des villes nouvelles, en les intégrant dans le cadre de leur politique publique nationale, bien que, au Maroc, une telle inscription s’apparente surtout à du discours. Ils divergent cependant dans ce qu’ils attendent de la création de telles villes nouvelles, partagés qu’ils sont (ou hésitants) entre leur rôle de rééquilibrage du territoire national — et, en ce sens, les villes nouvelles sont un outil des politiques d’aménagement du territoire — et leur capacité à mieux structurer en quelques points forts des aires urbaines métropolitaines excessivement étendues et fragmentées, en servant de réceptacle aux activités et populations desserrées des zones centrales des agglomérations — et, en ce cas, elles sont plutôt des outils de l’aménagement des aires métropolitaines. […] Pour l’Algérie, on peut citer Sidi Abdallah et Bouinan, autour d’Alger, Ali Mendjeli à Constantine et Hassi Messaoud, El Menea et Boughezoul, ces dernières envisagées dans un but de rééquilibrage des régions des Hauts Plateaux et du Sud.
3- L'intégration d'un bidonville, Cherarba, à Alger
(Nora Semmoud, « Les marges urbaines : un analyseur privilégié de l’urbanisme d’Alger ? », Les Cahiers d’EMAM, 27)
Selon M. Sgroi Dufresne (1983), après l’Indépendance, les déséquilibres sociaux de la période coloniale et leur manifestation spatiale ont certainement eu un effet sur la réappropriation de la ville par les Algériens. La ségrégation ethnico-spatiale a laissé place à une ségrégation socio-spatiale qui en a quasiment calqué la structure. De manière générale, les revenus à l’ouest d’Alger étaient plus élevés qu’à l’est ; le niveau d’équipement et la qualité du cadre bâti accentuaient cette différenciation. […]
Les textes officiels définissaient trois catégories de constructions illicites : les constructions sur le domaine public ; les constructions sur des terrains ayant fait l’objet de transactions illégales ; celles bâties sur un terrain dont le constructeur est propriétaire, mais sans permis de construire. Les deux derniers cas constituent la part la plus importante de l’habitat non réglementaire, en particulier à Cherarba. La procédure de régularisation est semblable à celle du permis de construire, sauf qu’elle est assortie de pénalités et de travaux de mise en conformité avec les normes architecturales et urbaines, prescrites par un architecte. Contrairement aux ménages contrevenants du sud-ouest d’Alger, aux revenus plus élevés, et dont les relations dans l’administration ont facilité la régularisation, ceux de Cherarba butaient sur les pénalités élevées et l’obligation de réaliser des travaux onéreux. Bien que la résistance des populations, exprimée à travers les associations et des actions collectives ait eu pour résultat la baisse des pénalités et l’assouplissement relatif des opérations, la régularisation n’a concerné qu’une faible part des ménages. Sous la pression de nouveaux besoins familiaux, la population a continué à faire des extensions et des transformations de l’habitat sans demander d’autorisation, multipliant ainsi les situations d’irrégularité et accentuant davantage le caractère informel de leurs constructions.
Les ségrégations socio-spatiales apparaissent alors plus complexes que par le passé. Si nous esquissons la structure socio-spatiale de la ville des années 1990, elle se présente d’abord selon une zone centrale constituée de communes socialement hétérogènes, où la Casbah populaire et dégradée fait figure d’exception. Ensuite, se dégage une sorte d’axe nord-sud, composé des communes d’Oued Smar industrielle et des Eucalyptus, ainsi que celles longées par l’oued El Harrach. Ces communes abritent surtout des groupes sociaux aux revenus modestes. Enfin, les communes des périphéries de l’ouest et de l’est d’Alger qui regroupent essentiellement des couches moyennes ou supérieures. Le niveau d’équipement et les aménités urbaines, plus importants dans la zone centrale, moyens dans le reste de la ville et quasiment nuls dans la périphérie populaire du sud-est (Djzar Ksentina, Baraki, Les Eucalyptus), viennent renforcer ces disparités. […]
Après les affres de la guerre civile, les pouvoirs en place – et à leur tête le président Bouteflika – engagent la pacification du pays, notamment à travers des mesures d’amnistie des groupes armés islamistes renonçant à la violence et par le biais de la mise en œuvre de politiques de rattrapage de grande envergure, rendues possible grâce à une hausse des prix du pétrole. Ces politiques, qui se voulaient redistributives, se sont traduites, en particulier, par la relance des programmes massifs de logements, la réalisation d’infrastructures, notamment de transports collectifs et l’élaboration du Plan stratégique 2030 de la capitale, prévoyant la construction de 82 projets de grands équipements structurants dont 18 considérés prioritaires sont déjà en cours d’édification. Exceptés l’aménagement de l’oued El Harrach et le projet de gare centrale dans le pôle Baraki/El Harrach, ces projets sont généralement implantés à l’ouest de la ville et pourraient ainsi renforcer les disparités avec la périphérie sud-est. Ces projets prioritaires comprennent des pôles d’habitat pour les cadres, « […] l’idée étant de capter les cerveaux algériens partis à l’étranger » (responsable Parc Expo). Rappelant les logiques de redistribution de la période socialisante, ces investissements publics de modernisation urbaine sont conçus comme des vecteurs de pacification de la société car il s’agit d’éviter le mécontentement social sensé alimenter les rangs du terrorisme islamiste, un objectif sous-jacent de régulation sécuritaire. […]
Morphologie sociale d’Alger.
Dans le plan stratégique 2030, les pouvoirs publics insistent sur la tertiarisation de l’économie comme une possibilité de développement hors hydrocarbures. Ils considèrent alors l’aménagement d’Alger et les grands projets urbains et d’infrastructures comme des moteurs de la tertiarisation et de la création de richesses. L’envergure des projets et des réalisations mobilise déjà une armada de bureaux d’études et d’entreprises, étrangers et nationaux, et ouvre un véritable marché, même si l’arrivée des investisseurs et la création d’emplois induits localement restent méconnues. « La requalification et l’aménagement urbain, associés à la promotion de la compétitivité constituent un puissant instrument de développement économique et de création de richesses pour la wilaya d’Alger et, par conséquent, pour toute l’Algérie. » […]
La modernisation et la mise aux normes de la ville affectent nécessairement les quartiers populaires d’Alger, pour lesquels le discours n’a pas foncièrement changé. Le PDAU souligne le caractère inesthétique et inacceptable de ces quartiers et le fait qu’ils mettent en péril les terres agricoles. Il s’agit alors de poursuivre l’éradication des bidonvilles, estimés à 50 000 baraques, et le relogement des habitants, mais également de bloquer la croissance des quartiers non réglementaires, afin de protéger la Mitidja, en mettant en œuvre 23 agri-parcs dans l’agglomération à l’horizon 2029 , des ceintures vertes, agricoles ou naturelles, dont l’objectif est aussi d’embellir ces espaces, voire de les dissimuler.
Le Plan vert d'Alger (PDAU d’Alger) : « freiner le développement périphérique ».
Grâce à ses potentialités foncières, Cherarba figure parmi les sites qui ont accueilli de nombreuses opérations de relogement des populations de quartiers précaires. Mais ces dernières ne se passent jamais selon les prévisions des autorités et leurs effets sociaux restent le « champ aveugle » de la pensée institutionnelle. Début des années 2000, la commune des Eucalyptus, et surtout Cherarba, est investie par les pouvoirs publics qui y réalisent des logements et des équipements. Outre les craintes des habitants par rapport à l’arrivée massive de relogés de l’habitat précaire qui, selon eux, pourrait davantage paupériser et stigmatiser Cherarba, ils déplorent que les logements ne profitent pas aussi « aux enfants de Cherarba » et que les équipements et les infrastructures réalisés sont loin de combler les besoins de cette petite ville de 70 000 habitants.
4- Évolution de la population d'Alger entre 1966 et 2008
5- La tache urbaine à Alger entre 1987 (à gauche) et 2000 (à droite)
Madani Safar Zitoun, « Mobilité résidentielle et mobilité sociale dans l’agglomération algéroise : quelques pistes de réflexion », Les Cahiers d’EMAM, 16 | 2008, 29-36.
6- Le poids d'Alger dans le pays :
http://marges.hypotheses.org/valorisation/profils-de-villes/alger
Alger est l’agglomération urbaine la plus peuplée du pays : avec ses 2 947 446 habitants, la wilaya d’Alger héberge 6,9 % des 34 229 692 Algériens dénombrés en 2008. Ce poids démographique relativement modeste, comparé à celui des grandes agglomérations du sud de la Méditerranée comme Le Caire, Tunis, Casablanca, n’exprime pas le poids économique, administratif et culturel considérable de la ville à l’échelle nationale. Alger héberge en effet le plus grand aéroport du pays, avec sa capacité de 12 millions de passagers/an, mais aussi le plus grand port du pays qui totalise 47 % de l’ensemble de l’activité portuaire du pays. Le port d’Alger traite en effet un volume de 500 000 containers par an, chiffre promis à une augmentation rapide dans les cinq prochaines années à venir, soit 800 000 containers/an, depuis la cession de son exploitation à l’entreprise internationale Dubaï Port World en novembre 2008 qui va y investir 700 millions de dollars. Ce port souffre en effet d’un problème d’engorgement de ses capacités de stockage qui rejaillit directement sur la durée d’attente en rade qui est passée d’une moyenne de 1,21 à 1,85 jour, alors que le séjour moyen à quai est passé de 3,53 à 3,70 jours, entre 2007 et 2008 selon l’EPAL (Entreprise portuaire d’Alger) mais aussi sur l’engorgement de la voie rapide desservant le port du fait des files interminables de camions venant récupérer ces containers.
La ville d’Alger, c’est aussi et surtout le pôle d’emplois administratifs le plus important du pays, avec 23 % des effectifs totaux de l’administration. Elle constitue le siège des deux plus importantes universités du pays, avec une population estudiantine dépassant les 200 000 individus, mais c’est aussi la ville où se concentrent le plus grand nombre de centres de recherche et de laboratoires scientifiques du pays. Elle abrite enfin les zones d’activités industrielles et économiques les plus importantes à l’échelle nationale : quatre zones industrielles étalées sur 1 378 ha et 26 zones d’activités étalées sur 257,29 ha.
Ces fonctions de métropole nationale jouent un rôle certain dans la concentration des emplois liés aux rôles de commandement et de pouvoir politique et économique de la capitale, sans pour autant expliquer la distribution spatiale des emplois dans l’agglomération.
En effet, malgré le mouvement de délocalisation de certains sièges de ministères et d’administrations centrales – intervenu depuis 2005 et qui a concerné, entre autres, le ministère de l’Énergie ayant migré de la commune d’Alger-Centre vers la commune de Hydra, celui du ministère des Finances qui s’est déplacé d’Alger-Centre vers Ben Aknoun, la délocalisation du siège de la Sonatrach vers les hauts de Hydra –, l’essentiel des administrations centrales est resté localisé dans la zone hyper-centrale d’Alger, confirmant en cela les données collectées par l’ONS en 1998 et les résultats des différentes enquêtes (qui) montrent l’excessive concentration des emplois dans le centre historique de la ville (zones Hyper-centre et Centre-ville).
7- Taux de croissance urbaine 1987-1998 dans la Wilaya d’Alger, par communes.
Madani Safar Zitoun, « Mobilité résidentielle et mobilité sociale dans l’agglomération algéroise : quelques pistes de réflexion », Les Cahiers d’EMAM, 16 | 2008, 29-36.
8- Les limites de l'aire urbaine d'Alger
9- Les villes nouvelles autour d'Alger
Rachid Sidi Boumedine et Pierre Signoles, « Les villes nouvelles en Algérie : une question apparemment réglée, mais une réalité complexe », Les Cahiers d’EMAM, 29 | 2017
Il convient d’introduire une distinction entre deux grands types de villes nouvelles. D’un côté celles qui, implantées dans des régions déjà fortement urbanisées, comme l’Algérois, à l’exemple de Sidi Abdallah, sont les plus susceptibles de contribuer à un réarrangement du dispositif spatial local, pour la raison que la construction de leurs composantes pourrait s’effectuer à partir de ressources disponibles dans la région même, impulsant ainsi – même si le résultat n’est jamais certain – un dynamisme de l’économie et une recomposition des facteurs de production déjà existants à cette échelle (régionale). D’un autre côté, celles qui, localisées dans des zones steppiques (comme Boughzoul) ou désertiques (comme El Ménéa) – steppe et désert étant pris dans leur acception biogéographique –, s’inscrivent dans des espaces aux faibles densités démographiques, dont le tissu économique est médiocrement étoffé et le réseau urbain embryonnaire. Il est illusoire, dans ces conditions, de trop compter sur les ressources locales, voire régionales, pour participer à la construction de la ville nouvelle ; et ce y compris pour le recrutement de la main-d’œuvre. Les responsables de tels projets, programmés en de tels lieux, doivent donc envisager de « produire » la ville nouvelle soit en important les biens matériels et les moyens humains indispensables à sa réalisation, soit en en prévoyant la création sur place (entreprises, services associés, instituts de formation de la main-d’œuvre, etc.). De ce fait, durant tout le processus de construction de la ville nouvelle et de mise en place des facteurs de sa production, processus qui ne peut être que fort long, il y a un décalage fonctionnel total avec un environnement seulement capable de fournir, au mieux, des produits agricoles et de l’élevage et de recevoir les déchets de la ville nouvelle.
10 – Les lignes du métro et du tramway à Alger