Les choses ne sont pas nouvelles ni exceptionnelles : les prix des logements est fortement lié à l'accessibilité de celui-ci par des transports rapides ou fiables (autoroutes, lignes de transport en commun). Ce critère, comme d'autres (réputation du quartier, présence d'infrastructures commerciales ou culturelles, d'aménités naturelles positives comme un littoral ou un parc, qualité de l'air, ...) permet de faire un choix soit par action, soit par défaut (par manque de moyens, on se contente de quartiers moins cotés).
Dans une étude récente (cet été), [à voir sur le site : http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201309/06/01-4686927-combien-faut-il-payer-pour-un-condo-pres-du-metro.php] une société a comparé les prix autour des stations de métro (moins de 500 mètres, car au delà, "l'effet métro" décline voire disparait autour d'un kilomètre de la station). Cette étude montre qu'à Montréal, les logements situés près de certaines stations des beaux quartiers peuvent représenter près du double du prix moyen du quartier (Station Peel : 717 000 dollars par logement, pour une moyenne de 434 000 dollars canadiens dans les beaux quartiers de Westmount)
Cette étude montre que cet effet est aussi visible dans les quartiers les moins riches de la ville (je me suis contenté des quartiers de l'île de Montréal à partir d'une carte sur le site : http://http://www.lactualite.com/societe/finances-personnelles/comment-profiter-du-marche-immobilier/