Dans l'introduction, une accroche de départ sur le renouveau du tramway (Le Mans, Nantes, Nancy, Grenoble, ...), des écoquartiers comme mode de communication et d'aménagement. Puis rappeler ce qu'est la durabilité et en quoi les villes peuvent être au cœur de cette notion. On peut partir de la problématique suivante : Peut-on affirmer comme Jacques LEVY dans son dernier livre Réinventer la France que la ville est le territoire par excellence de la durabilité ? Annonce du plan.
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La nécessité de prendre en compte un développement durable dans des villes de plus en plus polycentriques.
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Des villes soumises à des contraintes de plus en plus fortes notamment à cause de la périurbanisation :
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la mixité sociale remise en question ; couple densité-mixité qui caractérise la ville mis à mal par l'étalement urbain voire même dans le centre des villes. Exemples de gentrification, de ségrégation urbaine, voire de quartiers fermés, l'idée d'un entre-soi choisi ou subi. (on peut faire un classement par territoire urbain)
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des enjeux environnementaux plus forts ; Comment les fluides, les mobilités créent des nuisances : des nuisances sonores, des pollutions aériennes (automobile, chauffage, usines), des pollutions liquides, les inondations etc.
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L'évolution économique qui pousse les villes à l'action : développement de friches industrielles, militaires ou ferroviaires dans les villes françaises ; désindustrialisation marquée dans les faubourgs ou les périphéries ; des villes (et surtout des métropoles) de plus en plus polycentriques et mobiles.
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De la ville fonctionnelle à la ville durable : un changement de regard sur les villes à la fin du XX° siècle (de la Charte d'Athènes à la Charte d'Aalborg) :
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Un changement de paradigme national et mondial : Les effets de la charte d'Aalborg qui met en avant les principes suivants : planification urbaine (SCOT, PLU, PDU, …) ; maîtrise de l'étalement urbain par la densification, la réappropriation des friches (restructuration, rénovation urbaine) => vers une redensification de la ville ; intégration du bâti dans les territoires préexistants ; patrimonialisation (et non plus la pratique de la table rase voulue par la charte d'Athènes mais avec le risque de muséifier le centre-ville) ; mixité qui remplace le zonage ; participation des populations locales au projet, et non plus une planification par les autorités nationales ou municipales.
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La nécessité de lier les enjeux locaux à des enjeux globaux : la prise de conscience de la finitude du monde (voir les travaux actuels de Michel LUSSAULT ou de Cynthia GHORRA-GOBIN), les conférences mondiales autour de la Terre (Rio), du changement climatique (Kyoto, Copenhague, …)
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Une demande politique et sociale :
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La montée des revendications politiques autour du vivre ensemble, par choix ou par défaut : émeutes, démocratie participative, la place de l'écologie en politique, expression des électeurs envers des votes extrêmes (droite ou gauche) …
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Une demande pour réaménager les territoires urbains notamment les grands ensembles et les friches. Cette demande vient des habitants mais aussi des élus qui cherchent à cacher ou à aménager des territoires vécus comme répulsif et qui présentent la chance d'être vastes. Exemple de la plaine St Denis ou de Marseille Euroméditerranée.
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=> Besoin de gérer la ville dans la diversité, la mixité et la complexité des acteurs, des choix et des aménagements.
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La complexité des acteurs et de la ville durable
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L’État, un moteur de la durabilité :
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Un État qui continue de légiférer et qui fixe des normes ; Grenelle ; normes environnementales, loi SRU, SCOT , PLU et aménagement des territoires, etc.(dates et lois)
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Un État qui met en avant, qui impulse, qui veut valoriser les exemple. ministère et labellisation à travers les Écoquartiers, les Ecocités, …
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Le territoire urbain au cœur des choix : l'intercommunalité ;
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Le besoin de gérer les enjeux à l'échelle urbaine, et non plus nationale ou communale : l'iintercommunalité au service de la durabilité : les principes, les échelons et des exemples.
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Des projets qui s'appuient sur des territoires : les différents acteurs économiques locaux de la durabilité, avec l'idée que les territoires sont au cœur de la décision. Exemples
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D'autres acteurs : les collectivités territoriales, notamment les régions à travers les Plan d'Aménagement et de Développement Durable.
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Les citoyens et les citadins
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Les différents acteurs sociaux de la durabilité urbaine : citoyens, associations, … Une typologie rapide autour de leur implication et de leur poids politiques ou de leur reconnaissance par les autorités locales ou nationales.
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La volonté d'une démocratie participative face aux acteurs : une belle idée parfois dévoyée lorsque cette démocratie participative se transforme en simple présentation sans décision ou choix possible localement.
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Le risque d'un effet NIMBY dans les choix d'aménagement, au nom ou non de la durabilité (exemple de Notre Dame des Landes / …)
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=> C'est donc bien dans la ville que se jouent les enjeux les plus forts de la durabilité, lié à la concentration des populations, des activités et des territoires. Les choix faits servent aussi de vitrine, les autorités s'en servant pour leur exemplarité.
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Le développement durable, une vitrine. (je fais exprès de choisir l'affirmation).
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Les écoquartiers et les parcs urbains
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La volonté de servir de vitrine (voir site du MEDD) http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-villes-durables-sont-une,32264.html
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Des objectifs plus ou moins globaux : l'environnement mis en avant (Les Bonnes à Grenoble – La Haute Deule à Lille), la mixité sociale souvent valorisée (Presqu'île à Grenoble – Le Fort à Issy-les-Moulineaux), l'emploi (l'entrepôt Macdonnald au nord de Paris)
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Des parcs urbains pour améliorer l'image et le bien être des habitants : Le parc André Citroën, ...
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Les mobilités au cœur des choix :
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Des effets sur les territoires : la ville est désormais vue dans l'entièreté de son agglomération et les mobilités sont aussi gérées à cette échelle. Mais des effets apparaissent autour de ces aménagements (trams, métros, bus en site propre, …) : augmentation des prix du foncier, concentration des activités économiques ou culturelles, etc.
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La fin du tout automobile qui a suivi l'exemple de Paris. Cette ville positionne ses choix pas seulement à l'échelle de la ville, de la commune ou de l'agglomération mais aussi à l'échelle mondiale, en tant que ville mondiale : dans une compétition en terme économique mais aussi en terme de qualité de vie et d'image. Une métropole de rang mondial ou régional se doit d'être innovante aussi à travers ses choix d'aménagement et de mobilités : métro, TSCP (notamment le tram), voies douces ou vertes, …
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Les mobilités douces et la fin du tout automobile : cela commence dans les années 1970 (Rouen ,première rue piétonne), puis se développe dans toutes les villes et principalement les centre-ville qui rejettent progressivement l'automobile (stationnement, parkings extérieurs, voies piétonnes, …) Dans les années 2000, volonté de promouvoir d'autre smodes de transport notamment dans les SCOT et les PDU.
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Vers des villes durables :
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Là aussi, volonté gouvernementale de mettre en avant ces villes qualifiées de durable. Une ville peut-elle être durable en sa totalité ? Aujiourd'hui non, il s'agit d'un mélange entre utopie et volontarisme politique soumis à des pressions extérieures et intérieures fortes pouvant générer des conflits : quelles priorités ? Quels financements ? Quels choix politiques ? …
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La liste de villes exemplaires, des métropoles : La communauté Urbaine de Bordeaux ; La communauté Urbaine de Strasbourg ; Issy les Moulineaux ; Le Grand Lyon ; Marseille Euroméditerranée ; la Métropole Nantes Saint-Nazaire ; la Métropole Nice Côte-d'Azur ; Le Grand Lille ; Montpellier ; Angers, …
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=> les villes durables sont-elles nécessairement des métropoles ?