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Geobunnik

Le blog d'un enseignant qui prépare au CAPES et au CRPE en géographie à l'ESPE de Corse à Ajaccio et Corte.

Les territoires de l'innovation CORRECTION

Publié le 21 Janvier 2015 par geobunnik in La France : mutation des espaces produtifs

Et maintenant ... la correction:

 

 

1er temps (15 minutes), celui de la réflexion avant de lire les documents :

 

L'innovation = un processus qui est complexe, car il fait appel à plusieurs éléments :

  • l'innovation peut être technique / technologique (un nouveau produit, une amélioration de produit : comme la carte à puce, le smartphone ou tout simplement un nouvel aliment, un nouveau médicament ou une nouvelle manière d'ouvrir la porte de sa voiture)

  • l'innovation peut être organisationnelle (on pense évidemment au Toyotisme mis en place dans les années 1980-1990 : les ouvriers sont impliqués dans le processus de fabrication pour – éventuellement – améliorer celui-ci ; les stocks doivent être limités et les fournisseurs doivent apporter leurs productions à heure ou minute précise, que ce soit pour l'industrie classique ou pour les IAA : les usines de frites imposent à leurs fournisseurs-agriculteurs la taille, l'espèce de pomme de terre mais aussi le jour ou l'heure de livraison)

  • l'innovation peut être aussi sociale (des nouvelles manières de communiquer, par un blog pas exemple)

  • Mais l'innovation est complexe également car elle est souvent associée à d'autres innovations (la création des smartphones a transformé la manière de communiquer, de partager photos, informations) ; elle a aussi une temporalité variable : entre l'invention et sa diffusion aux masses, il peut y avoir plusieurs années ou quelques mois.

  • Enfin, l'innovation est complexe car elle fait intervenir différents acteurs. Une étude de l'économiste Von Hippel (1990) montre que les sources des innovations sont,d'abord les entreprises par les clients et les fournisseurs qui proposent des évolutions ou des innovations (50 % des innovations), puis les employés (25 %) et enfin la Recherche et Développement (25 %).

  • L'article « Innovaton », par Jean-Marc OFFNER dans le dictionnaire de la géographie et de l'espace des société réduit la définition à « introduction à la nouveauté », citant Schumpeter. Il rappelle bien sûr les incidences spatiales et territoriales des innovations : dans l'organisation des territoires en réseaux (grappes, clusters, districts, …), en pôles (usines, centres de recherche-développement, technopoles), en territoires propres, plus étendus et appropriés par les acteurs (les métropoles). Il pose la question des acteurs politiques.

 

Les territoires de l'innovation : voir ci-dessus, mais penser aussi à différentes échelles : technopoles, métropoles, régions, vallées (plastique, cosmétique, chimique, décolletage, …) France, Union Européenne, Monde.

 

 

2° temps (30 minutes), celui de la lecture et de l'analyse des documents :

 

Document 1 : Les chiffres clés des 71 pôles de compétitivité, Les échos, 4 septembre 2012

source : http://www.lesechos.fr/04/09/2012/LesEchos/21262-039-ECH_des-poles-en-manque-de-competitivite.htm

 

Infos et analyse :

  • des chiffres =
    • l'importance des projets, des brevets, … à relativiser : la R&D en France, c'est 43,7 milliards d'euros en 2012 (1/3 État, 2/3 entreprises)... donc les pôles de compétitivité ne concentrent pas toute la recherche en France.
    • Le rapport État-entreprise = donc des jeux d'acteurs : pourquoi l’État investit-il dans la R&D ? (armée ? Santé ? Soutien aux entreprises nationales ? Emplois pour ses chercheurs ? Compétition internationale ?)
  • La justification de la recherche par l’État en France :

    « La France a engagé une politique volontariste en matière de recherche, d’emploi scientifique et d’enseignement supérieur. L’enjeu ? Renforcer le positionnement de la recherche française sur la scène mondiale, accroître la compétitivité et répondre efficacement aux défis sociétaux du XXIe siècle. L’ambition de la France est aussi de participer activement à la construction de l’Espace européen de la recherche et de relever les défis de la science, de l'économie et de la société avec ses partenaires internationaux. »

    source : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid21628/la-recherche-et-l-innovation-en-france.html

    • les secteurs proposés … il manque les trois premiers secteurs qui investissent dans la R&D : l'automobile, l'aéronautique/aérospatiale et la pharmacie … l'objectif est donc d'aider d'autre secteurs que ceux qui investissent déjà ?
    • Des start-up : une forme d'entreprise … mais aussi d'organisation spatiale et d'innovation organisationnelle, souvent elles sont regroupées dans des « incubateurs » ou des « pépinières d'entreprises ».

 

Document 2 : Les pôles de compétitivité en France

source : ministère de l'économie et des finances, http://competitivite.gouv.fr/documents/commun/Documentation_poles/cartes-poles/carte.pdf

Infos et analyse :

  • une carte = une répartition spatiale à comprendre :
    • Paris et les métropoles concentrent les pôles de compétitivité : Paris (6) + Lyon (5) + Aix-Marseille-Toulon (6) + Toulouse (3) + Nantes (3) + Lille (4) + Nice (2) + Limoges (2) + Bordeaux (2) + Strasbourg (2) + le Sillon Lorrain (3) + Caen-Rouen-Le Havre (4) + Grenoble (2) = 44 pôles sur 71 (donc 62 % … presque les 2/3 des pôles => idée de concentration et de métropolisation)
    • des pôles aussi ruraux (IAA)
    • l'idée d'un aménagement du territoire avec des pôles aussi en Corse, Guyane, Guadeloupe et Réunion.
    • Attention, on voit aussi une mise en réseau (Capénergies, Lyonbiopôle) … qui existe aussi réellement au delà de la carte :
      • Lyonbiopole (virologie) compte 82 établissements en Rhône-Alpes + 3 en Île-de-France + 3 en Alsace ;
      • le pôle Mer Bretagne, 70 établissements a Brest + 30 à Lorient + 21 à Nantes + 21 à Quimper + 18 à Paris.
    • On ne voit pas la localisation au sein des métropoles (plutôt périphérique ?)
    • un acteur central, qui diffuse l'information : l’État.

 

Document 3 : Capture d'écran du site internet grenoble-isere.com

source : Les chiffres clés des 71 pôles de compétitivité, les échos

Infos et analyse :

  • une publicité pour attirer les investisseurs (regardez les titres : « investir » et le site « Invest in Grenoble Isère, France »)
  • Des acteurs :
    • acteurs locaux : métropole grenobloise + département
    • des acteurs privés : laboratoires privés industriels locaux
    • des acteurs publics encore : les universités (autonomes = qui doivent trouver des financements / noter que L'institut Polytechnique de Grenoble ou INP Grenoble a été classé 1ère école d'ingénieurs en France selon la revue Industries et technologies en 2014), les centres de recherche européens ou nationaux.
  • Des secteurs particuliers à Grenoble :
    • la microélectronique (25 000 emplois)
    • l'informatique (voir premier intervenant, Jean-Luc WALLEJO) (15 000 emplois)
    • le CEA et le CERN : recherche atomique / nucléaire (ce qui s'appelle « nouvelles technologies de l'énergie ») (12 000 emplois)
    • microbiologie, nanotechnologies
    • la chimie (11 000 emplois)
    • la santé (10 000 emplois)
  • Des emplois
  • des « clusters » … donc une mise en territoire et en réseau.
  • L'idée, chère à Richard Florida, d'une métropole créative (ici, lire le slogan « rejoignez la ville la plus inventive au monde », rien que ça) : on est dans la logique libérale d'une compétition entre métropoles, une compétition que Grenoble domine ? (meilleure que paris selon le premier intervenant)

 

Document 4 : Une métropole jeune, chercheuse, industrieuse Toulouse : les réseaux d'influence, Joël COSSARDEAUX et Laurent MARCAILLOU, Les échos, 14 novembre 2007.

source : www.lesechos.fr/14/11/2007/LesEchos/20046-030-ECH_une-metropole-jeune--chercheuse--industrieuse-toulouse---les-reseaux-d-influence.htm#OeLmx5VvPDYxVxbZ.99

 

Infos et analyse :

  • une carte : localisation à l'échelle métropolitaine :
    • localisation des pôles en périphérie et au centre
    • importance des connexions (TGV à venir, autoroutes, métro)
  • des publicités :
    • un Airbus A380 de la compagnie Singapore Airline = échelle mondiale et européenne d'une entreprise en réseau (Airbus). = le présent ?
    • Pierre Fabre = pharmacie et R&D = le futur ?
    • l'université Toulouse I = celle du centre-ville, des sciences sociales. = euh … le passé ? Je penche plutôt pour le cadre de vie, le dynamisme, la jeunesse.
  • et un (trop ?) long article de revue (les échos) :
    • idée d'attractivité :
      • la population s’accroît rapidement
      • des projets de développement économique (Canceropôle, Aerospace Campus)
      • des emplois de chercheurs (tiens, on retrouve Richard Florida et ses « talents »?)
      • des laboratoires
      • des étudiants
    • des acteurs : métropole (Grand Toulouse / maire), CCI, Airbus (entreprises) universités, des partenariats public-privé (le premier assume les risques, le second assume les bénéfices), des sites de production.
    • trois pôles de compétitivité
    • une mise en réseau (le message est clair dans le 3° paragraphe : pas d'esprit de chapelle, de la collaboration, des partenariats, … blablabla)
    • des aménagements, des projets :
      • Aerospace Camps
      • ITAV, institut des Technologies Avancées des sciences du Vivant
      • site AZF → canceropôle
    • des pépinières d'entreprises
    • des secteurs :
      • pharmacie, santé, alimentation
      • informatique,
      • aéronautique et aérospatiale,
    • idée d'une polarisation, d'une concentration (les projets + dernière phrase du 5° paragraphe) : pour plus de lisibilité ou d'efficacité ?
    • Présence de l'idée de délocalisations et des sous-traitants
    • Le TGV

 

Document 5 : Sur le site d'AZF, ce cluster combattra le cancer

source : Capital, août 2010

 

Infos et analyse :

  • Un paysage … qui n'existe pas encore : donc une vue d'artiste ou d'architecte ou d'urbaniste.
    • Noter la verdure, le cadre (qui contraste très légèrement avec la photo triste en noir et blanc en haut à gauche).
    • noter la modernité des bâtiments (innovation ?)
    • noter la localisation en périphérie de la ville.
  • Un pôle de l'innovation =
    • mise en relation des différents acteurs (entreprises internationales ou start-up)
    • un « cluster à l'américaine » … on copie donc le modèle californien de la Sillicon Valley.

 

 

3° temps (30 minutes), celui de la mise en forme :

 

5 minutes pour rassembler les concepts (ou notions) majeurs du dossier : (exercez votre regard critique sur ce que je mets là, ma correction est là pour vous aider, pas pour imposer un ordre)

  • Les concepts (ou notions) majeurs du dossier :
    • la diversité des territoires (technopoles, clusters, métropoles, France, …) et la mise en réseau de ces lieux.
    • les jeux d'acteurs (institutionnels ou privés) à différentes échelles ;
    • l'importance des pôles de compétitivité (dans presque tous les documents) ;
    • l'idée de concurrence, de compétition entre ces territoires ;
    • l'importance de l'échelle métropolitaine (ou de la métropolisation) ;
    • des territoires aux paysages particuliers (euh … en fait, non, tout ce ressemble maintenant : centres commerciaux, technopoles, pôles d'activités ; la différence se fait sur les aménagements extérieurs, à la marge : les zones d'activité sont moins bien entretenues et accueillent plus d('herbes folles).

 

10 minutes pour trouver une problématique et un plan : (j'ai mis en gras celles que je suis dans le plan)

  • on peut problématiser autour de :
    • la mondialisation et ses effets sur les territoires (mais on en parle peu dans le dossier)
    • l'idée de réseau, mise en réseau de ces territoires (mais cela apparaît peu dans les documents, ce n'est pas central)
    • les paysages et leur uniformisation (là encore, cela n'est pas central dans le dossier)
    • les acteurs et leurs choix 
    • les logiques concurrentielles qui guident les choix des acteurs
    • la métropolisation des territoires de l'innovation
    • (assez proche de la dernière) la polarisation des activités de R&D et des territoires de l'innovation
    • le développement de territoires spécifiques (donc l'idée de spécialisation et de polarisation)

 

  • cela peut donner le plan suivant :

  1. Des acteurs nombreux dans un environnement concurrentiel => décrire leurs attentes et les raisons qui dictent/guident leurs choix (emplois, aménagement d'un territoire, attirer des activités, profiter d'un environnement favorable, un financement, …)
    1. les entreprises (FTN, sous-traitants, …) (docs 1-3-4-5)
    2. les acteurs institutionnels locaux (commune, métropole, CCI, département, région) (docs 1-2-3-4-5)
    3. les acteurs institutionnels nationaux ou européens (docs 1-2-3-4)
    4. les universités (docs 3-4-5)
  2. Une polarisation croissante des activités à l'échelle française => en développant l'idée d'une mise en réseau de ces pôles.
    1. le poids des métropoles (chiffres, exemples – en restant à l'échelle nationale) (docs 2-3-4-5) 
    2. le rôle des clusters et des pôles de compétitivité (théorie, modèles et pratique concrète) (docs 1-3-4-5)
    3. les pépinières d'entreprises (exemples, fonctionnement, start-up) (docs 1-3)
    4. mais des pôles qui peuvent être ruraux (IAA, pôles d'excellence rurale) (doc 2)
  3. Des paysages particuliers et très récents => décrire les territoires de l'innovation à l'échelle métropolitaine :
    1. les logiques d'implantation à l'échelle métropolitaine : se regrouper, polariser, être connecté (docs 3-4-5)
    2. des paysages périurbains … mais pas seulement (docs 3-4-5 )
    3. des paysages de la modernité (docs 3-4-5)

 

15 minutes pour rédiger l’introduction et la conclusion

  • On n'oubliera pas dans l'introduction de bien définir l'innovation et les territoires de l'innovation ainsi que les limites spatiales du sujet (le document 2 nous rappelle que nos petites îles lointaines peuvent aussi être innovantes → pensez au projet de la Guadeloupe de devenir auto-suffisante en énergie d'ici 2030 ou à la Réunion et son pôle de recherche sur la valorisation des résidus de canne à sucre).

 

  • On n'oubliera pas de répondre à sa problématique en conclusion et d'ouvrir sur la partie suivante … partie pédagogique qui doit problématiser sur la mondialisation (on imagine sans peine l'ouverture de la conclusion autour de ce thème + autour des enjeux pédagogiques ou des représentations des élèves sur ce sujet).

 

4° temps (90 minutes), celui de la rédaction des informations :

 

5° temps (30 minutes), celui de la réflexion sur les enjeux pédagogiques du dossier :

 

  • Le temps à accorder :
    • on est en Première (qui traite de la France et de l'Europe : dynamiques des territoires dans la mondialisation), dans le deuxième thème (Aménager et développer le territoire français – 24-26 heures), dans la question « Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation »
    • On utilisera 2 à 3 heures à vous de choisir et d'expliquer votre choix : prendre du temps car c'est important, car on on connaît pas bien, etc ; ou aller plus vite car ces notions ou ces territoires sont aussi vus dans d'autres questions (la France en villes, thème précédent ; mobilités, flux et réseaux, thème suivant). Montrez que vous savez que vous avez une liberté pédagogique et que vous savez ce que cela veut dire (= faire des choix dans un cadre donné, le programme, et les justifier)
    • On est au milieu de l'année scolaire :
      • Rappel : en première ES-L, on a 2 heures de géographie par semaine.
      • on a vu :
        • 1- Approche des territoires de proximité, 11-12 heures = septembre et octobre ;
        • puis la France en villes, 6-7 heures, novembre ;
        • le début du thème 2, Valoriser et ménager les milieux 4-5 heures = octobre ;
      • On est donc au mois de novembre, le rythme de la classe est trouvé, on peut s'appuyer sur des méthode et notions déjà vues (mondialisation, territoires, …)
  • les notions à aborder
    • Des notions centrales :
      • Comme on a pu le voir précédemment, la notion de territoire est centrale dans le cours de Première, on peut donc rappeler son sens, mais dans la séquence, on ne appesantira pas sur cette notion : il s'agit de préciser la notion, pas de l'expliquer.
      • L'idée de développement (durable ? Économique ? Croissance ?) apparaît dans le titre du thème : il permet d'insister sur une autre notion, celle des acteurs du développement : entreprises, État, collectivités locales, en complément avec les leçons précédentes et à venir.
      • La notion de mondialisation est imposée dans le titre et les problématiques proposées dans la fiche éduscol. Il faut donc rappeler non pas ce qu'est la mondialisation mais ses impacts spatiaux : polarisation, métropolisation, mise en concurrence des territoires et des acteurs à l'échelle mondiale, jeux d'échelles.
      • Évidemment la notion d'innovation est au cœur de la séquence. Inutile de la redéfinir, on fait un renvoi à l'introduction générale.
      • Comme le souligne le titre du thème 2, Aménager et développer le territoire français, on peut aborder la notion d'aménagement des territoires (vu dans les questions précédentes et dans le premier thème sur les territoires du quotidien)
      • On peut aussi aborder la notion de paysage, une notion qui doit être déjà connu des élèves, s'ils ont suivi une scolarité normale depuis le CE2.
      • J'ajoute encore les acteurs, comme notion majeure, en lien avec les notions précédentes, en rappelant leur diversité, leur concurrence et leurs échelles de décision variées et souvent multiples.
      • Enfin, j'ajoute aussi la métropolisation, qui permet de faire le lien avec la question précédente du cours (la France en villes) et qui montre l'évolution (ne pas oublier que la métropolisation est un processus). 
    • Des notions secondaires, spécifiques à la séquence sur les territoires de l'innovation :
      • un cluster => rappeler l'histoire et les logiques (mais je l'ai théoriquement fait dans la partie scientifique)
      • une technopôle => idem
      • les pôles de compétitivité => idem
      • une métropole, en complément de la métropolisation, en lien avec la partie précédente.
      • La Recherche & Développement (ou R&D) => évidemment, en rappelant son importance et ce que cela veut dire concrètement : des universités, des chercheurs, des laboratoires publics ou privés, des enjeux économiques.
      • Les réseaux : j'aurais pu aussi mettre cette notion comme centrale. Expliquer l'importance des réseaux et rappeler que la mise en réseau ne fait pas disparaître les territoires, qu'ils peuvent être complémentaires, même s'ils suivent des logiques spatiales différentes.
      • Les SPL (Systèmes Productifs Locaux) qui sont moins mis en avant que les pôles de compétitivité mais qui restent porteurs d'innovations.
      • l'idée de concurrence entre territoires ;
      • l'idée de compétition entre les territoires (dans une logique libérale ou néolibérale) ;
    • Des notions moins importantes auxquelles on fait référence, mais que l'on ne définit pas forcément, selon le niveau des élèves :
      • les idées de Richard Florida sur les métropoles créatives et les talents ;
      • les start-up et les pépinières d'entreprises ;
      • le label 'French tech' attribué par le ministère de l'économie à une quinzaine de … métropoles (encore).
      • On pourrait aussi évoquer les stratégie de Lisbonne (espoir de l'UE d'arriver à développer une industrie de la connaissance et favoriser l'innovation) en 2000. Même chose avec le Grand Emprunt, devenu avec François Hollande 'investissement d'avenir ' pour la recherche, les entreprises (à ce jour 47 milliards d'euros).
  • La méthode à utiliser pendant la séquence :
    • Ici, on se positionne dans une étude de cas, cependant, on peut penser que les élèves se préparent aussi au baccalauréat. Il faut certes rappeler l'intérêt d'une étude de cas (en évitant de recaser un texte appris par cœur sur les études de cas : il faut plutôt montrer quel est l’intérêt d'une étude de cas autour de Toulouse ou Grenoble : des villes particulières, dynamiques, porteuses d'un projet. L'étude de cas permet de localiser, comprendre, entrer dans un sujet : les élèves sont parfois concernés par ces territoires, souvent ils ne les connaissent pas. De plus, on peut penser que des élèves préparant un baccalauréat scientifique seraient plus attentif à ce genre de territoire).
    • Je reviens sur la deuxième partie de ma phrase («  cependant, on peut penser que les élèves se préparent aussi au baccalauréat. ») : je pense qu'on peut axer le travail méthodologique sur la réalisation progressive d'un croquis. On rappellera que les élèves connaissent un peu la sémiologie graphique et les logiques de réalisation, mais on les leurs rappellera peut-être (à l'aide du manuel ou d'une fiche technique avec les symboles, les formes, les règles d'écriture et les règles formelles : Titre, Orientation, Légende et Échelle).
    • Cette réalisation peut se faire heure par heure, partie par partie ou en final, selon votre choix (à expliquer).
    • Pour ma part, je baserais ma séquence à partir du document 4 (carte + texte) pour arriver, en coupant le texte en trois parties, en trois heures, à réaliser une légende et un croquis :
      • Une première séance autour des acteurs et des jeux d'échelle de ces acteurs + l'importance de l'innovation bien sûr. (premier paragraphe du doc 4 + cartes + documents complémentaires sur les acteurs, comme Airbus, Sanofi-Aventis ou Thalès mais aussi sur les sous-traitants). Le croquis est préparé par des limites (département, agglomération, métropole) ou des actions extérieures (État, UE, concurrence mondiale).On place aussi les repères spatiaux que sont la Garonne et le canal du Midi.
      • Une deuxième séance autour des réseaux et de la polarisation des activités dans les métropoles et dans quelques quartiers des métropoles. On retrouve les acteurs + leurs choix, mais aussi la volonté de se connecter => notions de cluster / grappes, de pôles de compétitivité, … mais aussi importance des réseaux de communication (sans entrer dans les détails, car cela fera partie de la séquence suivante) Le croquis est complété avec ces pôles et ces réseaux (autoroutes, chemin de fer, aéroport).
      • Une troisième et dernière séance consacrée au dynamisme et aux paysages : l'innovation (comme la géographie) induit une étude des dynamiques spatiales et des évolutions des paysages (on peut alors aussi utiliser le document 5). On s'appuie sur les 5 derniers paragraphes du document, que l'on pourra réduire. Le croquis est fini autour de ces éléments avec les projets. On pourra aussi analyser le paysage et le document 5 en ayant un regard critique sur un projet et surtout sur sa présentation flatteuse.

 

6° temps (45 minutes), celui de la réalisation d'un croquis par/pour les élèves :

 

Les territoires de l'innovation CORRECTION
Les territoires de l'innovation CORRECTION
Les territoires de l'innovation CORRECTION

Dernier temps (75 minutes), celui de la rédaction des informations. (n'oubliez pas de vous relire)

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